Céréales « Peu d’évolution » sur les marchés du blé et du maïs
Malgré le déficit hydrique qui impacte l’ouest de l’Europe et certaines régions des États-Unis, les tonnes de blé et de maïs restaient stables sur Euronext, à la clôture mardi 9 août 2022 comme à l’ouverture le lendemain.
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« Peu d’évolution sur le marché des céréales [mardi 9 août 2022], avec des risques climatiques cependant avérés, si on intègre le déficit hydrique sur l’ouest de l’Europe impactant […] les futures récoltes de maïs », introduit Agritel dans sa note quotidienne.
Mardi 9 août 2022 sur Euronext, la tonne de blé a clôturé à 340,25 € (–0,75 € par rapport à la veille) sur l’échéance de septembre et à 324,75 € (–1,00 €) sur l’échéance de décembre.
La tonne de maïs, quant à elle, a terminé à 327,50 € (+0,50 €) sur l’échéance de novembre et à 324,00 € (+2,25 €) sur l’échéance de mars.
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Mercredi 10 août 2022, peu avant 11 h sur Euronext, la tonne de blé évoluait peu, perdant 0,50 € (à 339,75 €) sur l’échéance de septembre et restait stable (à 324,75 €) sur celle de décembre. La tonne de maïs, quant à elle, reculait de 0,25 € (à 327,25 €) sur l’échéance de novembre et de 1,25 € (à 322,75 €) sur celle de mars.
Incertitudes sur les livraisons ukrainiennes
« Les chargements en provenance de l’Ukraine restent compliqués, et pour l’heure ce sont les bateaux en standby depuis février qui tentent de quitter le pays. […] À leur bord, essentiellement du maïs dont la qualité pourrait avoir été dégradée par les conditions de stockage précaires durant cette période », rapporte Agritel.
« Le défi reste immense avant de retrouver une situation identique à celle avant le conflit. Les chargeurs demeurent très prudents avant d’engager leur flotte sur le bassin de la mer Noire, avec à la clé des coûts d’assurance qui ont flambé. Il faut faire face également aux risques liés aux mines flottantes », poursuit le cabinet.
Marché américain tendu
À Chicago, le marché est tendu, les opérateurs restant prudents à l’approche du rapport de l’USDA (ministère de l’Agriculture américain), attendu ce vendredi. « Les craintes portent essentiellement sur le déficit hydrique et les fortes températures. […] Le potentiel de rendements des maïs pourrait […] diminuer, dans le sillage [de son] crop-rating qui a chuté de trois points cette semaine », explique Agritel.
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